Autriche
Du 19 juillet au 9 août 2003

Willkommen!! C'est suite à notre voyage en Espagne de 2002 où un cycliste hollandais nous a fortement conseillé l'Autriche comme suggestion de prochaine destination européene, que nous avons décidé de nous y rendre. Des vallées profondes à l'ouest d'Innsbruck jusqu'aux plaines dorées entourant Vienne l'ancienne capitale de l'empire austro-hongrois, l'Autriche nous a permis de vivre un superbe voyage en famille dans un des pays les plus adaptées aux cyclistes.


Voir le récit du voyage!


Nous avons en plus du récit, préparé de l'information que nous avons jugé pertinente à propos de faire un voyage à vélo dans cette région.
L'Autriche est un tout simplement un paradis pour le vélo. Des routes cyclables sillonnent le pays, avec son lot de gîtes et d'auberges spécialisées pour les "Radfahrer" (Cyclistes). De plus, ces routes sont complétées par toute une gamme de transports adaptés pour les cyclistes; des wagons réservés pour les vélos sur la plupart des trains aux bateaux qui effectuent la navette sur le Danube. Vous pouvez trouver de nombreux autres récits de voyages à vélo en Autriche sur l'excellent site de Trento Bike Page (principalement en anglais et allemand).

Nous avons emmené nos deux enfants, Lauriane 5 ans et Marie-Pier 3 ans, avec nous, montées chacune sur un siège situé sur le porte bagage arrière de nos vélos. Les petites n'étaient alors plus à leur premier tour de roues et avaient déjà participées à plusieurs sorties de cyclotourismes.

Notre premier problème était de trouver un moyen pour transporter le nécessaire sur nos vélos compte tenu de la charge de poids additionnels des enfants. Nous n'avons pas eu de trop des huit sacoches et d'un sac à dos pour contenir tout le matériel:
  • Vêtements adultes et enfants pour 5 jours, manteaux, imperméables.
  • Trousse de réparation et outils pour démonter les vélos.
  • Appareil photo numérique.
  • Livres et guides.
  • Nécessaire dodo pour les enfants dans un petit sac à dos accroché au dos de leur siège; Matelas de sol gonflable, petite couverture, poupée.
Ce voyage sera sur la même formule que celui en Espagne, soit dormir en hôtel, déjeuner et souper au restaurant, pic-nic pour le diner. Ceci nous a permis de ne pas nous encombrer d'avantage avec le nécessaire de cuisine, les grands matelas de sol, les sacs de couchage, la tente et de disposer de plus de temps pour visiter et nous reposer. Ce fut encore une fois un excellent choix.

J'ai fait la sélection de la route en tenant compte de pouvoir visiter le maximum de différents mileu naturel et quelques villes d'intérêts historiques, telle Salzburg. Comme options possibles nous aurions pu faire le Salzkammergut à l'est immédiat de Salzburg ou de faire un tour en république tchèque vers la ville médiévale de Cesky Krumlov. Nous avons choisi de faire la Donauradweg longeant le Danube, laissant les deux autres pour une prochaine fois.

Bien qu'étant en partie un pays assez montagneux, le trajet ne présente aucune difficulté si il est fait dans la bonne direction (surtout la Tauernradweg). Il suffit de prendre le train jusqu'au départ à l'altitude la plus élevé et de redescendre le tout ensuite. D'excellents guides Schubert & Franzke pour chacune des "Radweg" (piste cyclable), quelques uns d'ailleurs traduits en anglais (même ceux en allemand sont indispensables pour les cartes détaillées qu'ils contiennent).

Absolument aucun problème pour voyager avec les vélos avec Austrian Airlines, qui offre de surcroit un vol direct Montréal-Vienne de 8H30. Nous les avions préalablement empaquetés dans des boîtes de carton en incluant à l'intérieur tout le petit matériel; casques, pompes, etc... De plus nous avions chacun un gros sac de hockey contenant toutes les sacoches ainsi que le siège pour enfant.

Il semble qu'en cet été de canicule exceptionelle en Europe, tous les autrichiens aient été à la mer car bien qu'étant au mois d'août dans le gros des vacances, il nous était facile de voir que nous n'aurions pas à réserver notre gîte pour la nuit. La proximité des villages, qui contiennent tous au moins une auberge et des chambres privées, nous offraient beaucoup de choix. La seule exception à été notre Hôtel à Vienne, où j'ai réservé par internet les deux premières et dernières nuits. Tous le long des routes cyclables des établissements marquées d'un drapeau "Radfahrer Willkomen" indiquent ceux qui se spécialisent dans les cyclistes. Nous avons apporté un tapis de sol gonflable mince pour les filles dans les rares cas où la chambre n'aurait qu'un seul lit. Pour notre famille de deux adultes et 2 enfants de moins de cinq ans, nous avons payés entre 35 euros (Gîte à la ferme) et 60 euros (Petite auberge, Hôtel Austria à Vienne), la moyenne se situant plutôt autour des 45 euros la nuit. Ceci inclus toujours un copieux petit déjeuner allemand (avec charcuteries et pain "Brötchen").

A partir de notre expérience en Espagne, et bien que l'aéroport de Vienne soit accessible facilement en vélo, nous avons décidé de réserver un hôtel pour la nuit de l'arrivée ainsi que la dernière nuit avant le départ, puis de s'y rendre avec tout le matériel, incluant les vélos toujours en boîte à l'aide d'un minibus taxi. C'est un peu plus cher mais cela évite tous les tracas. Ceci permet de ne pas trop souffrir du décalage horaire, de prendre son temps pour monter le tout pour un départ le lendemain, de s'acclimater tranquillement au changement culturel et linguistique, et enfin de laisser les saces et les boites de vélos à l'hôtel pour les reprendre et remballer le tout la veille du départ.

Les gens ont été vraiment très très chaleureux; nos filles ont reçues des petits cadeaux, une inconnue qui s'arrête pour nous prendre en voiture alors que nous marchions vers notre gîte sous une pluie battante, un tour de tracteur dans un gîte à la ferme, la propriétaire d'un petit gîte qui fait 10 kilomètres en voiture pour nous porter un sac que nous avons oublié, des joyeux compères qui me paie des bières car je viens du Québec et qu'ils y ont déjà passé de bons moments... Et tout cela même si la barrière de la langue nous séparait car à part les bureaux et centres touristiques des grandes villes (Vienne, Salzbourg), un minimum d'allemand est recommandé car nos hôtes ne parlaient en général que cette langue.

Rien de plus simple d'utiliser le réseau ferrovière autrichien (Le ÖBB) avec les vélos. Il y a sur la plupart des trains un wagon à l'arrière spécifiquement conçus pour le transport des vélos, que l'ont place soit même à l'intérieur avec toutes leur sacoches sans avoir besoin de sacs ou de boîtes comme au Canada. Il faut cependant acheter un billet de train pour le vélo. ("Fahrrad-Tageskarte": 7 euros)

Lauriane avait 5 ans, Marie-Pier 3 lors du voyage. Elles avaient déjà fait pas mal de voyages vélo et nous étions assez habitués de ce coté; Arrêts fréquents pour jouer dans les parcs, distance raisonnable, pas trop de longs musées, s'adapter à son horaire (nous prenions toujours une sieste avant le souper). Nous n'avons eu aucun problèmes avec elles et l'émerveillement de la découverte les ont tenues en haleine tout le long du voyage. Pas le temps de s'ennuyer, surtout si les parents prennent avantages de toutes les nouvelles expériences vécues pour en faire un apprentissage de la culture, la langue ou l'histoire du pays visité. Nous avons découvert que nos enfants sont assez flexibles dans leurs horaires si nous, leurs parents, restons calmes et en contrôle de la situation.

Les itinéraires choisis doivent également être adaptés. Pas question ici de visiter un musée sur l'architecture de la renaissance. Pour nos deux petites princesses, un château, même en ruine, était beaucoup plus attrayant. Les parcs pour enfants sont toujours des arrêts presque obligatoires. Ne pas hésiter de faire le pont entre deux sites intéressants par d'autres moyens; trains, bateaux,... Privilégier les itinéraires passant par des régions campagnardes avec des animaux.

Dans l'éventualité où nous serions séparés, j'avais fait pour Lauriane et Marie-Pier une carte d'identité multilingue avec toutes les informations nécessaires pour permettre de nous contacter. Après avoir expliqué aux filles la raison d'être d'une telle carte, elles ne voulaient plus s'en séparer et étaient très fières de la porter.





Carte de la région
Par Via Michelin


Étapes quotidiennes
km
Vienne5
Zell am See (train)10
Wald im Pinzgau44
Uttendorf84
Taxenbach105
Schwarzach129
Werfen218
Salzburg286
St. Radegund326
Braunau366
Passau389
Ottensheim (bateau)-
Staffling429
Grein458
Melk504
Vienne (train)509

Profil altimétrique du voyage
L'altitude ainsi que les distances sont approximatives.


Nos villes coup de coeur
Salzburg
Vienne
Werfen
Grein
Passau

Liens utiles

Carte d'identité
Pour Lauriane, pliée en deux, plastifiée et accrochée à ses vêtements.

Arrivée - 19 juillet 2003
Vienne - Zell am See
Distance du jour : 5 km
Niveau de difficulté
Pistes cyclables au coeur du vieux Vienne
Train jusqu'à Zell am See
Distance totale : 5 km

Fatigués, mais excités, nous arrivons à Vienne en après-midi. Les bagages ainsi que les boîtes de vélos sont rapidement chargés dans un mini-bus qui nous conduit directement à l'hôtel Austria au coeur du vieux Vienne, qui sera notre point d'arrivée et de départ de l'Autriche. Je l'avais réservé d'avance par Internet pour 60 euros la nuit. Heureusement car une fois sur place, le prix affichée est de 160 euros (à 1.65$ Can/1 euro, ca commence à faire cher!). Elyse monte à la chambre avec les filles pour faire une petite sieste tandis que je remonte les vélos dans la rue en face. Le soir venu nous faisons un petit tour des vielles rues en pierres avoisinantes jusqu'à la place St-Stephen.

Le landemain est une journée de repos avant de prendre le train pour les Alpes où se situe le départ de la Tauernradweg (route de vélo du Tauern). Je passe faire un tour à la WestBanhof (gare de l'ouest) afin de s'assurer que tout est en ordre avec nos billets de trains car nous n'avons que 3 billets (commandé à partir du Québec) mais nous sommes quatre... Après notre expérience douloureuse avec le train en Espagne l'année dernière, il s'agit à prime abord d'une sage précuation, mais qui se révelera inutile. Cela me prend une heure de laborieuse conversation dans un allemand très sommaire avec le préposé à la billeterie pour enfin comprendre que c'est normal car Marie-Pier ne paie pas; elle a moins de 3 ans! Etonnement personne n'y parlait anglais. Nous finissons la journée en empruntant le superbe réseau cyclable de Vienne jusqu'au Prater, pour aller faire un tour dans l'antique grande roue (la Riesenrad) avec ses cabines en bois, et qui à 65 mètres d'altitude offre un superbe vue de Vienne.

Bagages et enfants sur vélos nous parcourons très tôt le matin les 3 km jusqu'à la WestBanhof (Gare de l'ouest). Notre train en direction de Zell am See nous y attend, avec un wagon tout spécialement réservé au transport des vélos. Nous y faisons la connaissance d'une dame qui est très surprise de voir que nous sommes venu du Canada seulement afin de visiter l'Autriche. Comme quoi tout est possible dans la vie! Zell am See nous acceuille tard dans l'après-midi, juste à temps pour trouver notre pension sous la pluie.

Photos du jour

Sur la place St Patrick au centre du vieux Vienne


Arrivée par train à Zell am See


Gare de Zell am See; Lauriane devant le vélo de papa

Quatrième journée - 22 juillet 2003
Zell am see - Krimml - Wald im Pinzgau
Distance du jour : 5 km
Niveau de difficulté
Sentier en poussière de roche dans une forêt sombre
100 mètres de gain d'altitude jusqu'à Krimml
Distance totale : 10 km

Un petit train local (lui aussi avec un wagon pour les vélos) nous emmène jusqu'à cinq kilomètres à l'est du village de Krimml, remontant lentement à travers la vallée que nous emprunterons en sens inverse les jours suivants. Le départ de la Tauernradweg est tout près, et la plupart des cyclistes (nous sommes d'ailleurs les plus chargés) prennent la direction est et redescentent ainsi à Zell am See dans la même journée. Nous suivons une piste cyclable faite en poussière de roche, montant à travers une forêt dense et sombre de hauts connifères. C'est très beau mais assez fatiguant, Juste avant Krimml, quelques vaches errant dans une clairière et un joli petit pont en bois sous lequel coule à gros bouillon une eau laiteuse, font le grand bonheur des enfants.

Nous dinons au KrimmlWasserfalle (chute Krimml) qui sont les plus hautes d'Europe. Beaucoup de voitures et d'autobus de tourismes. L'endroit est cependant assez joli et nous avons marché sur un très beau sentier jusqu'au pied de la première cascade. Le temps de prendre une bière et il faut penser à rejoindre notre

J'avais réservé de Montréal par Internet une chambre dans un Urlaub Im Bauern (Lit. Vacance à la ferme), mais n'ayant pas de plan détaillé de la région nous arrêtons au marché du village de Wald Im Pinzgau pour nous renseigner ou nous avons un premier apperçu de la belle générosité des autrichiens, qui mettent tout en oeuvre pour nous aider à trouver l'endroit. Le propriétaire prennant même la peine de venir nous chercher avec sa voiture afin de nous guider jusqu'à la ferme, située sur un petit chemin en retrait du village. Une immense maison en bois rond nous y attend avec quelques annimaux, poules, cochons, vaches, chien et chats. Le propriétaire nous fait visiter le tout et l'acceuil est chaleureux même si la conversation reste limitée car encore une fois, personne n'y parle d'autres langues que l'Allemand. Les filles recevront même en cadeaux de petites poupées.

Photos du jour

Papa et les filles devant la Krimmler Wasserfälle (Chute Krimmler).


Débarquement de cyclistes à Krimml. Notez les wagons réservés aux vélos.


Notre gîte à la ferme à Wald im Pinzgau

Cinquième journée - 23 juillet 2003
Wald im Pinzgau - Uttendorf
Distance du jour : 34 km
Niveau de difficulté
Lente descente sur piste cyclable dans la vallée
Distance totale : 44 km

C'est sous un un ciel gris et après un déjeuner copieux (il faudra décidement nous résigner aux viandes froides offertent partout le matin) que nous quittons Wald im Pinzgau. La piste cyclable en poussière de roches déambule dans la vallée à travers les champs cultivés, suivant le torrent laiteux de la Salzach. Aucun problème pour s'orienter, la piste étant très bien indiquée par de petits panneaux verts à chaque croisée de chemin.

En fin d'avant midi, après un tunnel en remontant une courte pente abrupte rendue glissante par la chaussée mouillée, Elyse perd le contrôle de son vélo et tombe sur le coté... Des vélos me rattrape pour m'avertir de l'accident, alors qu'inquiet j'étais justement en train de revenir sur mes pas pour aller voir pourquoi elle ne suivait plus. Heureusement rien de cassé et Marie-Pier, bien protégée par son siège, en a été quitte pour une bonne frousse. La pause dîner se fait dans un petit parc à Mittersill sous le soleil, d'où nous en profitons pour envoyer des cartes postales à nos familles.

A Uttendorf, nous choisissons de dormir deux nuits dans un gîte à la ferme, une très vieille maison en bois rond pour seulement 35 euro la nuit. L'endroit est un peu vieillot mais l'acceuil y est encore une fois chaleureux, et la visite de la petite ferme familiale par le fils de la propriétaire ainsi que le tour de tracteur offert aux filles en témoignent. Au marché du village, je découvre quelques unes des petites différences de la vie en Autriche; il faut peser et étiquetter soit même le prix des fruits et légumes, et il n'y pas de sacs d'épicerie car les gens les apportent avec eux.

Photos du jour

Très belle section sur piste cyclable à travers les champs


A Mittersill, sur le pont enjambant la Salzach


Sur la Tauernradweg peu après Wald im Pinzgau


Près d'Uttendorf, regard saisissant sur la vallée derrière nous

Sixième journée - 24 juillet 2003
Uttendorf - Grossglockner - Uttendorf (Train et bus)
Distance du jour : 0 km
Niveau de difficulté
Tourisme alpin en bus
Distance totale : 44 km

Pas de vélo aujourd'hui, le temps maussade n'étant guère approprié, nous décidons d'aller allez visiter le GrossGlockner (3800 mètres d'altitude). Le train nous rammène d'abord à Zell am See puis un autobus nous emmènes sur la B107 qui traverse les Alpes vers le sud jusqu'en Italie. La route en lacets, d'ailleurs très passante, est spectaculaire malgré le temps grisâtre. Nous y croisons beaucoup de cyclistes dont un qui poussait son vélo chargé comme une mule contre une pente de 15% sur 12 km...

Arrivée au centre Franz-Joseph, après avoir emprunté le funiculaire, descendu les quelques centaines de marches et enfin pu trouver un endroit sec pour dîner voilà qu'une averse de pluie froide nous tombe subitement dessus. Nous quittons alors en catastrophe notre petit coin plus très sec, remontons les quelques centaines de mètres et attendons notre tour en ligne (c'était la ruée) pour remonter dans le funiculaire... Pas très sympa mais certainement très très impressionant par beau temps.

Au retour à la gare de Uttendorf, à 3 km de notre gîte, la pluie nous tombe dessus alors que nous marchons sur l'accotement de la route 168. Une petite voiture s'arrête spontanément, la conductrice nous demandant de monter... Elle nous reconduit tous directement à notre gîte, nous évitant ainsi d'y arriver complètement transis. Vielen Danke, Merci beaucoup, à cette généreuse inconnue.

Photos du jour

Pause sur la route du Grossglockner



A flanc de montagne près du Grossglockner, à 2400 mètres d'altitude


Septième journée - 25 juillet 2003
Uttendorf - Taxenbach
Distance du jour : 40 km
Niveau de difficulté
Quelques petites montées
Distance totale : 84 km

Au départ de notre gîte, une autre belle surprise nous attend alors que nous sommes invités dans la grange pour permetttre aux filles de prendre dans leurs bras chacune un petit porcelet, né il y a quelques heures à peine. Nous reprenons la piste cyclable à travers les champs au départ de Uttendorf, mais celle-ci quitte partiellement la campagne au fur et à mesure que nous nous approchons de Zell am See pour entrer dans une petite banlieue coquette. Laissant les vélos dans un chemin forrestier, nous montons à pied jusqu'aux ruines de Kaprun, partiellement visitables, pour le dîner. Les filles se souviendrons probablement plus du petit chat qui jouait avec elles dans la cour intérieur du chateau.

Nous prenons une chambre au gasthof xxx à Taxenbach, faisons d'abord une petite sieste pour ensuite allons ensuite nous prommener dans les petites rues étroites de Taxenbach et visiter la jolie petite église. Un long dîner sur la terrasse du restaurant yyy et ....

Photos du jour

Lauriane et Marie-Pier dans le chateau de Kaprun


Promenade dans le village de Taxenbach



Pause dîner aux ruines de Kaprun près de Zell am See

Huitième journée - 26 juillet 2003
Taxenbach - Schwarzach
Distance du jour : 21 km
Niveau de difficulté
Routes tranquilles avec belle vue sur la vallée
Quelques côtes
Distance totale : 105 km

Pour faire changement du vélo, nous avons au menu tôt ce matin la visite de la gorge de Taxenbach, dont l'entrée se situe une cinquantaine de mètre plus bas au niveau de la rivière Salzach. Bien que très belle, avec sa série de cascades et chutes, nous n'en marcherons que le premier kilomètre, car les nombreux escaliers rendent notre progression lente avec Marie-Pier et ses toutes petites jambes.

Le départ ne se fait tout de même qu'en après-midi. Pour la première fois nous empruntons de petites routes de campagnes, étroites mais sans traffic et avec de superbes paysages. Au plus haut de la vallée, des mirroirs placés dans les courbes permettent de voir de l'autre coté des tournants. Nous voyageons maintenant à une centaine de mètres d'altitude du fond de la vallée, qui malgré la route achalandée qui la traverse reste étonnament paisible.

Il commence maintenant à faire vraiment chaud (C'est le début de la cannicule de 2003 en Europe) et nous devons faire une longue pause tout juste avant Schwarzach dans un petit gasthaus où bières et popsicles font l'affaire de tous. Nous trouvons notre gîte quelques kilomètres plus loin et je peux enfin mettre la main sur un des fanions de "Radfahrer Willkommen" qui indique ici tout établissement acceuillant les cyclistes.

Photos du jour

L'impressionante gorge de Taxenbach


Route déserte sur les hauteurs

Sur la 311 passé le village de Lend


Paysage buccolique juste avant la descente vers Schwarzach

Neuvième journée - 27 juillet 2003
Schwarzach - Werfen
Distance du jour : 25 km
Niveau de difficulté
Pistes cyclables longeant la Salzach
Distance totale : 129 km

La vallée se ressert et les champs cultivés des jours précédents font place à une série rapide de petits villages, et, peu avant Werfen, l'autoroute avec son bruit de fond constant. La balade est néanmoins très agréable avec le spectacle grandissant offert par la muraille rocheuse du massif de Tennengebirge, très haut devant nous, grandissant au fur et à mesure que nous approchons de Werfen, que nous atteignons vers midi.

Nous trouvons encore une fois facilement un gasthof directement en plein centre du village, avec vue sur la magnifique forteresse qui le surplombe. Nous réservons cependant l'après-midi pour la visite de la grotte de Eisriesenwelt, dont l'approche, avec ses 8km d'autobus, suivit 800 mètres de montée en funiculaire et 400 mètres de sentier à flanc de montagne est à couper le souffle. L'entrée de la grotte nous fait passer de 30 à près de 0 degrée et les cascades de glaces blanches font des scènes surréelles qui contraste violement avec le noir profond qui règne à l'intérieur. Marie-Pier et Lauriane réussissent tant bien que mal à négocier les quelques 2 kilomètres d'escalier du parcours, qui restera un des clous de notre voyage.

Photos du jour

Peu après Bischofshofen



Juste avant Werfen avec le Schloss Hohenwerfen en arrière plan

Petite route tranquille sous l'impressionant massif de Tennengebirge


Le sentier menant à la grotte de glace à 1600 mètres d'altitude

Dixième journée - 28 juillet 2003
Werfen - Salzburg
Distance du jour : 46 km + 10 km
Niveau de difficulté
Longue descente vers Golling
Plat à travers champs et banlieue de Salzbourg ensuite
Distance totale : 191 km

Le temps gris menaçant nous fait craindre le pire aujourd'hui. Il ne tombera finalement que quelques gouttes mais le stress de l'attente de la pluie nous fait courrir toute la journée. Tout débute à Werfen par une longue descente jusqu'à Golling le long de la route 159. Peu de traffic heureusement car il n'y a pas toujours d'accotement. Alors que la vallée se ressert et devient très étroite, le tunnel de la passe Lueg débouche ensuite sur la seule montée du parcours, mais le col du même nom n'offre qu'une vue ordinaire.

A Golling, nous perdons la Tauernradweg et nous nous retrouvons dans les routes étroites du village en plein traffic. Nous retrouvons celle-ci, empruntant diverses petites routes étroites et désertes à travers champs. A partir d'Hallein, c'est le début de l'arrivée à Salzbourg, qui se fait sur une piste cyclable urbaine achalandée. Pour la première fois du voyage, nous avons de la difficulté à trouver de l'hébergement et finissons par nous rabattre sur l'hôtel de jeunesse assez bien situé juste derrière la vieille ville. Un peu cher à 75 euros la nuit, mais nous avons une chambre familiale avec 4 lits et une salle de bain. Le film "Autant en emporte le vent" (filmé dans les environs de Salzbourg) joue tous les jours à la salle commune.

Nous soupons dans un des grands restaurants qui bordent la place Residenz. Cuisine correcte, mais service très lent (il y a beaucoup de touristes) et avec les enfants, fatigués de leur journée, ce n'était vraiment pas la meilleur idée.

Photos du jour

Bonne descente sur la 159 en quittant Werfen


dans les champs entre Golling et Hallein.


Juste avant le tunnel menant au sommet de la Pass Lueg


Onzième journée - 29 juillet 2003
Salzburg et les environs (2 jours)
Distance du jour : 10 km
Niveau de difficulté
Plat sur pistes cyclables
Distance totale : 201 km

Deux belles journées ensoleillées pour visiter la ville de Salzbourg et prendre un peu de repos ce n'est pas de trop. Nous allons visiter le château de Hohensalzburg. Il fait très chaud et l'unique arbre de la cour intérieur nous offre un répit des rayons du soleil. J'avais commandé par Internet avant le voyage le guide de la Tauernradweg mais n'avais pas trouvé celui de la Donauradweg en anglais. Je profite donc de l'après-midi alors que le reste de la famille fait une sieste pour aller à la recherche d'une librairie. C'est à l'autre bout de la ville (le coté moderne) que je finis par trouver enfin ce que je cherche, mais confirmation faite, l'édition en anglais n'est pas encore disponible. Ouf, heureusement que j'ai encore mon dictionnaire!

Le soir venu nous découverons dans une rue étroite un petit bistro très sympatique avec un serveur qui parle le francais, une toute petite terrasse à l'écart des endroits les plus touristiques et un excellent menu. Bref, nous y sommes retournés le soir suivant tellement nous avons aimés. Rien à voir avec les restos de masse situés sur la place et bondés de touristes.

Le landemain; ballade vélo de 5 km à partir de l'auberge pour aller visiter le chateau de Hellbrun. Très touristique, mais les nombreux et surprenants jeux d'eaux qui nous arrosent lors de la visite sont les bienvenue dans cette chaleur étouffante.

Photos du jour

Les superbes jardins du Schloss Hellbrunn

Piste cyclable au sud de Salzbourg


Piste cyclable au sud de Salzbourg

Treizième journée - 31 juillet 2003
Salzburg - St Radegund
Distance du jour : 43 km
Niveau de difficulté
En général plat sauf une petite montée avant St Radegund
Distance totale : 244 km

Une journée de vélo assez terne le long des rives boisées des la Salzach, en grande partie sur une piste en poussière de roches. La tranquilité oui, mais quelle monotonie! De plus, pour la première fois nous ne nous sentons pas trop dépaysé par ces kilomètres de pistes cyclables en lignes droites sous dense couvert de feuillus. On pourrait facilement se croire quelque part au Québec. A tout compte fait, nous aurions mieux fait de dîner au village d'Oberndorf et de continuer sur une des routes de campagnes un peu à l'est de la rivière. Au lieu de cela nous en sommes quitte pour une pause dîner sur un des bancs qui traînent cà et là le long de la piste et un autre 10km sans grand intérêt.

A la sortie de la piste cyclable, enfin, nous avons devant nous de superbes prés et roulons sur une petite route pratiquement sans traffic qui commence à monter abruptement sur la colline en face. Nous trouvons par hasard tout en haut notre auberge pour ce soir. Il s'agit d'un petit gasthof juste un peu au sud de St Radegund. Celui-ci, très typique et tranquille, (il ne doit vraiment pas y avoir grand monde qui s'y arrètent), est attenant à une petite ferme familiale. Nous sommes les seuls clients étrangers, et avec les quelques autres habitués de l'endroit profitons du chaleureux acceuil du proprio. Parfait pour nous, juste ce qu'il nous fallait après les trois dernières nuits passées en ville. Le souper terminé, sous les derniers rayons du soleil, je pars avec Lauriane en vélo visiter le petit cimetière du village où est enterré Franz Jägerstätter, qui fût fusillé en 1943 pour refus de servir sous les forces armées nazies. Un vieil homme qui y faisait de l'entretien paysager tente gentiment de m'expliquer en Allemand son histoire, mais la barrière de la langue rend la conversation assez courte.

Photos du jour

Pause dîner en bonne compagnie


Les champs près de St, Radegund

Quatorzième journée - 1 août 2003
St Radegund - Braunau
Distance du jour : 36 km
Niveau de difficulté
Plat à travers champs et villages
Distance totale : 280 km

A partir de St-Radegund, le paysage contraste fortement avec celui auquel nous nous étions habitué depuis Krimml. Plus de montagnes, de vallée profondes et de petits villages alpins avec leurs lots de chalets de type suisse. Très beau départ de la journée à travers champs et petites routes tranquilles de la campagne environnante. De plus, la piste cyclable ne fait pas que simplement suivre continuellement la rivière Salzach qui sépare dorénavant l'Autriche de l'Allemagne, mais emprunte un parcours diversifié qui rend la journée beaucoup plus intéressante que la précédente.

Nous dînons à l'ombre dans une halte cycliste en face d'un champs cultivé. Les villages que nous traversont sont maintenant d'un style complètement différents, avec leurs maisons collées et colorées ceinturant un carré central. Le village de Ach an der Salzach offre une superbe vue sur le village allemand en face et sa massive forteresse. Nous entrons dans Braunau par une des portes menant à travers les épaisses murailles ceinturant celle-ci. Une fête forraine s'y est établie pour quelques jours et nous passons la soirée avec les enfants qui essayent à tour de rôle les nombreux manèges.

Photos du jour

Portrait de famille en face de la forteresse de Burghausen


Dîner sur la piste cyclable peu avant Überackern

Rivière Salzach, frontière entre l'Allemagne et l'Autriche


Quinzième journée - 2 août 2003
Braunau - Shärding - Wernstein - Passau
Distance du jour : 59 km
Niveau de difficulté
Plat à travers champs et villages
Distance totale : 339 km

A partir de Braunau, commence à apparaître les immenses terres cultivés. La piste cyclable, tantôt les longent, tantôt coupe à travers. Un moment donné nous avons presque l'impression d'être chez nous (au Québec) alors que nous pédalons dans un vaste champs de maïs.

Rendu à Shärding vers midi, où le beau centre du village est en malheureusement en reconstruction avec des échaffaudages partout, la chaleur est vraiment trop grande et nous décidons de prendre le bateau navette qui se rend jusqu'à Vernstein, 8 km plus loin. Nous ne sommes apparement pas les seuls avec cette idée, tous les cyclistes recherchant un peu d'ombre aujourd'hui. La rivière Salzach est assez étroite, quelques dizaines de mètres tout au plus, d'un eau brune embrouillée de sédiments mais le paysage, quand même très sauvage, est magnifique. De plus, il y a de la bonne bière froide pour accompagner le dîner cette fois-ci, ce qui rend l'heure et demi de traversée hautement agréable.

Après une autre section en forêt, nous arrivons enfin à Passau, stratégiquement située sur la rencontre du Danube et de la Salzach. Comme à Salzbourg, il nous faut cogner à quelques portes avant de trouver une chambre disponible. Un gros hôtel, pas vraiment ce que l'on préfère mais au moins ils ont l'air climatisé. Le soir venu, les enfants jouent dans le parc tout au bout de la péninsule à coté des quais d'embarquement pour les longs bateaux de croisière qui s'y sont arrêtés pour la nuit.

Photos du jour

Pause à Mühlheim am Inn devant une église médiévale


Superbe place du village à Obernsberg am Inn


A travers les champs de maïs juste avant Kirchdorf


En attendant le bateau taxi à Schärding

Onzième journée - 19 août 2003
Passau - Ottensheim
Distance du jour : 59 km (bateau)
Niveau de difficulté
Navette fluviale le long du Danube
Distance totale : 339 km

Nous avons constaté que de grande section de la piste cyclable depuis Salzbourg manquait un peu de piquant, étant souvent un chemin de poussière de roches en ligne droite dans la forêt... Après l'Espagne et les paysages alpins du début du voyage, c'est un tout petit peu décevant. Qu'à cela ne tienne, nous sommes maintenant sur la fameuse Donauradweg, piste cyclable la plus réputée d'Europe! Mais il faudra patienter car encore une fois il fait décidement vraiment trop chaud pour faire du vélo et, comme pas mal d'autres cyclistes d'ailleurs, nous décidons de faire le trajet jusqu'à Linz en péniche et de s'offrir ainsi une bonne journée de repos.

Il est facile d'entrer à bord avec nos vélos et nous les placons contre un banc dans le salon principal en compagnie d'une trentaine d'autres vélos. Le toit du bateau est plat avec de nombreux sièges ce qui nous permet de bien voir le Danube. Celui-ci nous offre de très beaux paysages, le fleuve étant à cet endroit encastré entre de hautes collines boisées avec cà et là quelques ruines pittoresque accrochées à leurs flancs. Durant l'après-midi toute la famille fait une petite sieste dans la cabine principale qui est déserte (le bateau est loin d'être complet et tous les autres passagers sont sur le toit). Trois écluses segmentent le trajet et c'est avec grand intérêt que nous assistons aux manoeuvres du haut du toit.

Nous débarquons à Ottensheim tard en après-midi. C'est un tout petit village à une douzaine de kilomètres de Linz où nous avions l'intention d'aller dormir question de faire un peu de vélo aujourd'hui. Un petit gasthaus de cinq chambres situé sur le bord du fleuve avec chambres à l'étage et restaurant en bas, le tout juste à coté du quai où nous venons de débarquer change nos plans. Très pratique, car il est finallement assez tard et il faut bien souper de toute manière.

Photos du jour

Bateaux croisières sur le Danube à Passau


Souper tard le soir à Offensheim


Croisière sur le Danube de Passau à Linz
Nous ne sommes pas seuls!

Onzième journée - 19 août 2003
Offensheim - Staffling
Distance du jour : 59 km
Niveau de difficulté
Plat, pistes cyclables.
Distance totale : 339 km

Nous partons tôt le matin car il fait déjà près de 30 degrés! Après un arrêt au marché du coin, nous quittons Ottensheim, longeant la rive est du Danube vers Linz. Rendu à celle-ci, de l'autre coté, le secteur industriel contraste avec les beaux paysages du matin et ce n'est que 10 kilomètres plus loin que la piste retrouve un air un peu plus joli. Pas mal plus de monde sur la piste cyclable maintenant. Elle suit le fleuve dans une forêt clairsemée tout d'abord, pour ensuite faire un joli détour de quelques kilomètres dans les terres, ce qui est fortement apprécié.

Viens ensuite le village de Mauthausen, tristement célèbre pour le camp du même nom. Je choisis de ne pas le visiter même si ce n'est pas l'envie que me manque. Je ne sais tout simplement pas quoi dire aux enfants. Elles sont si jeunes, comment leur faire comprendre? De plus l'immense affiche de McDonald à l'entrée du village me laisse quelque peu perplexe... C'est donc à la piscine municipale que nous nous retrouvons, avec une bonne partie des habitants du village je suppose. Au plus fort de la journée, à plus de 35 Celsius, ce sont trois heures bien passées.

Un peu plus loin et pour la première fois depuis St Radegund, la piste emprunte de petites chemins étroits et tranquilles dans la contrée avoisinante. C'est la campagne ici, et nous passons devant quelques fermes au grand plaisir des deux petites. Il faut maintenant penser à notre gîte pour ce soir et par hasard nous trouvons un tout petit gasthaus isolé de tout dans un champs (deux chambres seulement!) qui n'est pas indiqué sur le guide. Acceuil vraiment très chaleureux malgré la barrière de la langue. Je me fait payer quelques bières par une bande de gars, qui, apprenant que je viens du Québec, me disent qu'ils connaissent... Drummundville! Ils y ont déjà participés à un concours de danse folklorique... Comme quoi le monde est petit!

Photos du jour

Au matin, achat des provisions pour la journée à Offensheim


Le soir au tout petit Gasthof près de Staffling

Onzième journée - 19 août 2003
Staffling - Grein
Distance du jour : 59 km
Niveau de difficulté
Plat, route tranquille à travers les champs, belle section du Danube jusqu'à Grein
Distance totale : 339 km

Nous poursuivons sur le chemin de la veille. Nous aimons beaucoup cette section, sur route, avec son lots de petits villages. Surprise! Cinq kilomètres plus loin, re-voilà la dame du Gasthaus d'hier soir qui nous rapporte en voiture un des sacs des filles oublié dans la chambre... Quelle gentillesse! Aujourd'hui nous croisons beaucoup de cyclistes, certains même avec baggages comme nous. Un quatuor de jolies cyclotouristes espagnoles nous dépassent tranquillement tout en chantant. La chaleur leur fait perdre quelques morceaux de vêtements, ce qui est encore mieux...

On arrive rapidement à Grein (très joli village situé dans le fond d'une courbe du Danube). Ici nous avons vraiment de la difficulté à trouver de l'hébergement pour la première fois du voyage. Il faut faire trois auberges avant de se voir référer à une toute petite chambre dans une maison privée. Cela fera bien l'affaire finalement et nous pouvons tous y faire une petite sieste en d'après-midi, enfin à l'abri du soleil. Après le souper, nous passons un très beau moment le soir à marcher le long du Danube en compagnie des cygnes. Marie-Pier y fait ses premières leçons de photos mais en tenant la caméra à l'enver ce qui nous fait bien rigoler.

Photos du jour

Beaucoup de cyclotouristes sur la Donauradweg


L'arrivée à Grein

Onzième journée - 19 août 2003
Grein - Melk
Distance du jour : 59 km
Niveau de difficulté
Plat, longeant le Daube
Distance totale : 339 km

Au départ de Grein, le Danube est très étroit, encaissé entre les montagnes. C'est une des plus belle section que nous ayons fait sur les rives du Danube, même si (enfin!) il faut rouler sur un petit accottement le long de la route. Les barges et bateaux croisières (certains même provenant de Rotterdam en Hollande!) se croisent doucement au rythme des méandres du fleuve.

On apperçoit enfin au loin le monastère de Melk, et un barrage nous permet de traverser sur la rive Ouest. L'entrée dans le village se fait par un petit chemin sous les arbres. Si tôt arrivé, Notre petit hôtel trouvé, nous allons visiter le monastère de Melk. Un vrai chateau de contes de fées, rutilant de richesses; or, argent, marbre, bois précieux, rien n'est trop beau pour ces moines de luxe. La grande bibliothèque (seulement une pièce ouverte aux visiteurs) est vraiment impressionante.

Le soir venu, au resto-terrasse près de l'hotel nous faisons le point sur notre voyage. Les derniers 10 kilomètres de pistes cyclables finissent par avoir raison de nous. Est-ce la chaleur ou le fait de toujours rouler sur du plat à l'écart des routes? Probablement un peu des deux car tous ce que nous savons c'est que cela sera notre dernier jour de vélo sur la Donauradweg. Nous finirons le reste en train et profiterons de quelques jours de repos à Vienne.

Photos du jour

En longeant le Danube peu après St. Nikola


Notre hôtel à Melk


Croisant une barge sur le Danube


Le soir à Melk

Vienne
Distance du jour : 59 km
Niveau de difficulté
Pistes cyclables à Vienne
Distance totale : 339 km

Le train nous rammène à la Westbanhof en après-midi et nous retrouvons notre hotel du départ, avec tout notre matériel laissé en consigne. Visite impressionnate des catacombes de la cathédrale St. Stephen, sombre et lugubre a souhait, surtout les salles remplies jusqu'au plafond de squelettes tout mélangés. Le soir venu, nous tenons notre promesse faite aux filles de faire un tour de cariole, mais il faut attendre près d'une heure devant le stand car les filles tiennent mordicus à ne partir qu'avec un attelage de chevaux blancs...

Dernière journée Autriche. Au programme du matin, visite de l'immense chateau de Schönbrunn, où a vécu l'impératrice Sissi. Nous y allons en métro, qui est en partie sous-terrain et en partie à l'air libre comme un train ordinaire. Le clou du palais, a été pout nous la section pour enfant avec tout ces jeux et déguisements. Nous avions alors deux belles petites princesses. L'après-midi alors que toute la petite famille fait la sieste j'en profite pour me promener à vélo en dehors de la vieille ville, empruntant le Ring, boulevard circulaire qui l'entoure, et fais un saut au musée de la guerre, restant assez perplexe devant la voiture dans laquelle fût assassiné l'archiduc Ferdinand, événement déclencheur de la première guerre mondiale. Je termine la soirée avec Marie-Pier déambulant dans la frénésie autour de la place St. Stephen tandis qu'Elyse et Lauriane vont voir un spectacle de ballet.

Photos du jour

Deux petites filles ravies


Lauriane et Marie-Pier en princesse à Schönbrunn


Devant le château de Schönbrunn


A l'aéroport de Vienne, prêt pour le retour