L'auteur effectuant une pause un peu après le premier kilomètre sur le sentier d'Edith Pass. On peut voir la route trans-canadienne serpentant vers Lake Louise à droite. Nous ne sommes qu'à environ 1600 mètres d'altitude, la montée ne fait que commencer!!! Le soleil implacable et l'absence de vent annonce une journée très pénible...
Un kilomètre avant d'arriver à Edith Pass. On peut appercevoir celle-ci à droite de la grande épinette, tout au fond de la vallée. Nous sortons ici de la forêt après un passage particulièrement difficile. Ceux qui ont le vertige comme moi n'ont qu'a bien se tenir et continuer car la suite en vaut vraiment la peine. Le sentier est perché à flanc de montagne, d'un coté la pente assez abrupte qui dégringole vers le font de la vallée, deux cents mètres plus bas, de l'autre le début de la montagne avec ses parois rocheuses verticales.
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Enfin! 2500 mètres d'altitude atteint; 4 heures, 20 litres de sueur et 1000 mètres de montée plus tard. Le col est très étroit et encadré de massifs rocheux. On me voit ici face à l'autre versant, du coté de Gargoyle Valley. Nous prenons une pause bien méritée, profitant du spectacle grandiose. Plusieurs randonneurs nous croisent tous aussi épuisés que nous. L'un d'entre eux est monté jusqu'ici... en sandales!!! Tous nous demandent la même question: Y a t'il de l'eau en descendant? Hélas tout est sec! Nous avons apperçu plusieurs lits de ruisseaux en montant mais pas la moindre goutte d'eau. Quant à nous, nous avons déjà bu trois des quatres litres que nous avions apportés et nous ne sommes qu'à mi-chemin!!
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De l'autre coté du col se trouve Gargoyle Valley, ainsi appellée à cause des nombreuses formations rocheuses irrégulières qui surplombent les parois de cette vallée encaissée. On peut voir Cory Pass au fond la vallée et le sentier raboteux menant à celle-ci. Un monde de pierres d'une froide beauté, écrasé par l'impressionante façade verticale du mont Louis, qui de 3500 mètres domine la vallée (Non visible sur la photo, il se trouve a gauche de Cory Pass). Tout au fond, une centaine de mètres plus bas, quelques arbustres essaient de survire. Oh!! Que j'aurais aimé pouvoir passer la nuit dans cet endroit fascinant!!! Cela me rappelle les paysages que j'ai vu dans les Pyrénées.
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