Elyse au premier point de vue. Après 2H00 de montée difficile, une petite ouverture dans la forêt laisse entrevoir la vallée. Il ne faut pas s'approcher trop rapidement car cette ouverture mêne droit sur un très étroit escarpement accroché à même la falaise. Devant nous s'ouvre le gouffre formé par la rivière Malbaie tout en bas. La vue est très spectaculaire mais une mise en garde si vous souffrez de vertige; allez y doucement!!
Un peu plus haut sur le sentier les arbres ont été balayés par de forts vents. Ils sont a peu près tous tombés et forment un enchevêtrement incroyable, bloquant la piste complètement. Il nous faudra une demi-heure pour franchir ce dédale avec nos gros sac-à-dos...
Les arbres se font de plus en plus petits et on peut entendre le vent hurler. La transition de la limite des arbres se fait brusquement, sans avertissement. Nous sommes sur le premier sommet. Devant nous, un gouffre de 800 mètres. Le sentier s'y approche de très près (moins de deux mètres du bord) à deux reprises, ce qui me donne des crises de vertiges épouvantables.
Heureusement la suite est plus facile et monte lentement dans un décors de toundra vers le vrai sommet. Celui-ci est encore plus exposé au vent. Il fait maintenant très froid et nous ne restons que quelques minutes à l'abri d'un rocher pour y casser la croute. Le sentier continue vers l'est en descendant dans une forêt miniature d'arbres tordus.
Une vue hivernale des Hautes-Gorges. Nous voyons très bien la rivière Malbaie au fond et le lac gelé formé par le vieux barrage. Le pic enneigé à droite au premier plan est le mont Acropole des Draveurs. Cette photo à été prise lors de notre Traversée de Charlevoix à ski durant l'hiver 1995-1996.
Ajout 2001: La vallée des Hautes-Gorges traversée par la toute nouvelle route terminée en l'an 2000.
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