Terre-Neuve

Le cinquième voyage, 2 juin au 25 juin 1995


Introduction

Terre-Neuve était la dernière province de l'est du Canada où je n'avais pas fait de vélo. La possibilité de voir des icebergs, des paysages arctiques, ainsi que de rencontrer les habitants de cette région étaient les principales raisons qui ont motivées ce voyage.


Se rendre à Terre-Neuve

Comme il n'y a plus de train qui se rend dans cette province, et pour nous épargner quatre journées de déplacements par voiture, nous décidâmes de prendre l'avion pour nous y rendre. Tout d'abord un aller Montréal - St-John's avec Air Canada, ensuite jusqu'à St-Anthony par Provincial Airlines, un petit transporteur régional. Le coût de transport par avion est relativement dispendieux, à peu près le même que pour un allez-retour Montréal-Paris! Mais c'est le seul moyen d'atteindre l'île rapidement. Air Canada fournit les sacs pour les vélos et il faut payer un supplément de 25$ (CAN, 1995) pour leur transport.

Se déplacer dans la province

Une fois sur place, Terre-Neuve ayant une superficie beaucoup plus grande que les autres provinces maritimes où j'avais fait du vélo, il fallut choisir entre plusieurs circuits intéressants ne formant pas de boucle et souvent distants les uns des autres. Par exemple, il s'est averé impossible de parcourir dans sa totalité les 1000 kilomètres séparant St-Antony de St-John's. Ceci aurait limité le trajet en partie à la seule route trans-canadienne ce qui était inacceptable. Le seul moyen de transport commercial disponible à cette période de l'année (On était en juin et les traversiers locaux ne commencent leurs opérations que vers le début juillet à cause des glaces), était l'autobus du CN qui parcours la province le long de la trans-canadienne. Nous avons donc utilisé cet autobus pour ne pas avoir à pédaler les 400 kilomètres de routes achalandées séparant la ville de Deer Lake à celle de GloverTown. Il faut noter que bien que nous ayons pu embarquer dans l'autobus avec nos vélos, cela a nécéssité quelques discussions polies mais fermes avec le chauffeur. La compagnie ne semble pas avoir de politique cohérente pour le transport. Par exemple, le CN nous dit qu'il accepte les vélos et que ceux-ci doivent être démontés, placés dans des sacs ou des boîtes, mais il ne vend pas ces sacs ou boîtes aux stations où l'autobus s'arrête! Bref, il vaut mieux s'informer et faire confirmer trois fois plutôt qu'une.

Routes

Les routes sont de construction très récentes, moins de dix ans la plupart du temps. Le réseau routier est donc en excellente condition, bien mieux qu'au Québec. Dû aux distances et à la faible population, le trafic est également pratiquement inexistant. Il faut noter cependant que la trans-canadienne est toujours surchargée et que de nombreux camions l'empruntent. Cependant elle n'en demeure pas moins très utilisable car elle dispose d'un accotement suffisamment grand pour rouler sans s'inquiéter des véhicules. Attention:Il n'y a pas d'accotement entre Deer Lake et GloverTown, ce qui fait qu'elle est extrêmement dangereuse pour les gens voyageant à vélo.

Comme c'est le cas dans toutes les provinces maritimes, les gens conduisent lentement et sont très respectueux des cyclistes. Cette attitude change quelque peu dans les environs de St-John's.

Climat

Au début de juin, il peut faire encore très froid dans le nord de l'île et spécialement au Labrador. Nous avons eu des nuits en dessous du point de congélation.

Attractions touristiques

Attention!! Malgré ce que disent les guides touristiques, à peu près rien n'est ouvert avant la mi-juin!! Nous avons visité la majeure partie des lieux historiques et des parcs durant les derniers cinq jours de notre voyage.


L'auteur et sa blonde ont parcouru près de 1000 kilomètres dans cette province et ont eu l'occasion de voir trois régions distinctes de l'île, se permettant même un petit tour au Labrador.

* Chacune de ces pages contient plus de 60 kilo-octets de photos et graphiques! La taille des photos varie de 50 à 150 kilo-octets!




©1995 Benoit Girard. Toute reproduction interdite sans consentement écrit de l'auteur